Le Président de la République, Félix Tshisekedi a réaffirmé devant les députés nationaux et les sénateurs réunis en congrès, son engagement à promouvoir l’état de droit sur l’étendu du territoire national.
Dans son allocution, le Chef de l’Etat s’est dit déterminé à parvenir à cette fin en améliorant l’appareil judiciaire du pays. Il a annoncé de nouvelles réformes pour assainir l’appareil judiciaire de la RDC afin d’améliorer la qualité de l’administration de la justice comme service public ainsi que la restauration de la confiance entre les justiciers et les justiciables.
« La première pierre du socle sur lequel sont posés les fondements de notre nation est l’état de droit repose sur un pilier placé dans la devise de notre pays, la justice. La meilleure garantie de l’état de droit est la construction d’un appareil judiciaire efficace capable de concrétiser l’idéal pour la soumission de tous sans exception aux droits suivant le principe de l’égalité de tous devant la loi. Les autres efforts significatifs sont déployés pour des améliorations de double ou triple des conditions de vie des hommes de droits. Le parlement devrait s’engager à l’instar du gouvernement à doter le pouvoir judiciaire des moyens de son action », a t-il déclaré.
Pour lui, cet engagement d’améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et de veiller à la bonne administration de la justice est confronté à trois défis majeurs dont le moyen humain insuffisant; moyen financier; moyen matériel faute à l’infrastructure adéquate pour dire la loi et punir les responsables des coupables. A ces trois défis s’ajoute la crise morale.
« Face à ces défis, nous continuons à mener des actions appropriées. Parmi ces actions menées nous avons le recrutement sur concours de 5000 nouveaux magistrats civils et militaires dont le premier groupe nommé et formé sera déployé dans quelques jours. L’amélioration des conditions de vie et de travail des magistrats, le renforcement de la discipline des magistrats par l’opérationnalisation des chambres provinciale et nationale de discipline et les réformes structurelles pour lutter contre l’impunité », a-t-il martelé.
Le conseil supérieur de la magistrature a été interpellé pour assurer la gestion orthodoxe des ressources humaines en déployant équitablement les effectifs dans différents ressorts.
En ce sens, Félix Tshisekedi a appelé à une action concertée entre le gouvernement et le conseil supérieur de la magistrature afin de finaliser le projet de création des cours et tribunaux des grandes instances destinés à rapprocher la justice des justiciables.