Visite éclair, message compressé, la journée de jeudi seule aura suffi au candidat Président de la République, Félix Tshisekedi pour conquérir Kindu, ville principale de la province du Maniema.
Le candidat porté par la plateforme de l’Union sacrée de la Nation a, comme dans ses précédentes sorties médiatiques, insisté sur la préservation des acquis de ses cinq dernières années à la tête de la République démocratique du Congo. Pour lui, la sécurité et l’intégrité territoriale demeurent la priorité des priorités de sa gouvernance.
Comme depuis son accession au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi a réitéré son engagement à rétablir la paix sur toute l’étendue du territoire national, particulièrement dans les provinces de l’ex Grand Kivu [Nord et Sud-Kivu, Maniema, Ituri] œcumées par l’insécurité persistante orchestrée par plus de 200 groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers.
« Tout Congolais doit vivre en paix, où qu’il soit. Je ferai tout le nécessaire pour que la paix soit totalement rétablie. Faites moi confiance, je vous défendrai avec force et je ferai peur à tous ceux qui veulent continuer à troubler la quiétude des congolais », a déclaré Félix Tshisekedi.
En course pour un deuxième mandat, Félix Tshisekedi n’a pas raté le coche pour critiquer certains de ses adversaires politiques qu’il qualifie sans vaciller, de « candidats de l’étranger ». D’après le numéro 20, l’un de ces candidats qui a promis de mettre fin à la guerre de l’Est en seulement six (6) mois, envisagerait de négocier avec les terroristes du M23, supplétifs de l’armée rwandaise (RDF).
« Soyez vigilants. Il y a des candidats de l’étranger à cette élection. Ils veulent négocier avec le M23. Rappelez vous que ce sont ces pratiques qui favorisent l’infiltration de nos institutions. Moi, j’ai refusé et il n’est pas question de négocier avec le M23 », a pesté Félix Tshisekedi appelant à la jeunesse Kindusienne à se faire enrôler massivement dans l’armée pour défendre l’intégrité territoriale.
Depuis Goma où il a tenu son meeting le même jour, Moïse Katumbi a accusé Félix Tshisekedi d’avoir logé et nourri les terroristes du M23 à Kinshasa dès son accession à la magistrature suprême pour des négociations.