Dans les tréfonds de notre chère République Démocratique du Congo, alors que les ténèbres semblent engloutir nos aspirations collectives, il est impérieux de lever la voix. Aucune nation n’est immuable dans l’écheveau de l’histoire, et la nôtre, si riche en promesses, est aujourd’hui menacée d’extinction par la déliquescence de ses fondements et l’apathie de sa classe dirigeante.
Devant nos yeux, le tissu social se déchire, miné par la corruption endémique, la mal gouvernance et l’indifférence des élites. La fracture entre les privilégiés et les démunis s’élargit chaque jour davantage, faisant des ravages au sein de notre société autrefois solidaire. Dans ce tableau sombre, l’esprit de solidarité vacille, tandis que la confiance en nos institutions s’érode à un rythme alarmant.
Il est temps, plus que jamais, de sonner le tocsin de la conscience collective. Notre nation ne peut se permettre le luxe de l’indifférence alors qu’elle est assiégée de toutes parts. Les menaces extérieures, qu’elles soient politiques, économiques ou sociales, ne feront que s’intensifier si nous persistons dans notre torpeur.
Ainsi, je lance un appel vibrant à nos dirigeants, à nos élites, à chaque citoyen : réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard. Unissons nos forces pour reconstruire les fondations de notre société sur des valeurs de justice, d’intégrité et de solidarité. Seule une prise de conscience collective et un engagement résolu pourront nous permettre de naviguer à travers les tempêtes qui nous guettent et de préserver l’avenir de notre chère nation.
Dans l’obscurité grandissante, nous avons le choix : sombrer dans l’oubli ou embrasser l’aube d’un renouveau. Il est temps de nous relever, de défier le destin et de forger un avenir digne de nos aspirations les plus nobles. La République Démocratique du Congo mérite mieux que la déchéance. Elle mérite notre détermination, notre courage et notre engagement à tous.
L’heure du sursaut a sonné. Ensemble, réveillons-nous avant le crépuscule qui menace notre Nation.
Litsani Choukran,
Le Fondé.
Un commentaire
Merci infiniment pour votre article très touchant.
Je pense que tout est parti de 2018 lorsque le corrompu Nangaa a proclamé Fatshi, un homme qui non seulement n’avait pas gagné aux éléctions d’en temps, mais devait être disqualifié de la course pour faux en écriture et usage de faux.
C’est le choix (absorbant) de l’ancien président, pour ses intérêts égoïstes qui nous a amené dans tout ce désastre.
Kadima non plus ne nous a pas facilité la tâche avec ses nominations…
Du coup on se retrouve d’une part avec un président « légitime », mais incompétent et surtout tribaliste, et qui ne saura jamais nous conduire vers la victoire.
La solution à mon avis c’est sa démission pure et simple, au moins les institutions seront sauvées ainsi que son honneur; car si jamais il y a putch, ça risque d’être une humiliation suprême couplée d’une chasse à la sorcière sans précédent.
Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de mauvaises troupes, mais des mauvais Chefs?