Dans le creuset des heures sombres, sous les cieux changeants d’une nation en quête de renouveau, le cœur de la République Démocratique du Congo bat au rythme des aspirations de son peuple. Ô Président Tshisekedi, héritier des espoirs ancestraux, il est temps de convoquer le vent du changement, de façonner un avenir plus juste et plus radieux pour notre chère patrie.
Sur les rives tumultueuses du Congo, les murmures de la population résonnent comme un chœur de voix réclamant justice, transparence et progrès. Dans les ruelles étroites de nos villes, dans les villages reculés, chaque souffle porte le poids des attentes, des rêves brisés et des promesses non tenues. Les larmes de nos concitoyens arrosent la terre de nos ancêtres, appelant à une gouvernance éclairée, empreinte de compassion et de dévouement.
Au firmament de l’histoire, votre nom brille comme une étoile porteuse d’espoir, mais le temps est venu, ô Président, de transcender les mots pour inscrire votre action dans le marbre de la réalité. L’heure n’est plus aux discours envoûtants, mais à l’action courageuse et résolue. Il est temps de redonner la voix au peuple, de tendre la main à ceux qui souffrent et de bâtir ensemble les fondations d’une nation prospère et équitable.
Le pouvoir, ô Président, est un fardeau sacré, une responsabilité immense qui exige humilité, intégrité et vision. Vous êtes le berger d’un peuple assoiffé de justice, le gardien des aspirations d’une génération avide de changement. Puissiez-vous entendre le murmure des vents du changement et guider notre nation vers des horizons lumineux, où la dignité humaine est respectée, où l’égalité est une réalité et où la fraternité est la règle.
Que votre règne soit marqué par la grandeur des actions, par la générosité du cœur et par la sagesse des décisions. Que chaque pas que vous entreprenez soit guidé par l’amour pour notre cher Congo et par le souci du bien-être de ses fils et filles. Car dans chaque instant, dans chaque choix, réside le potentiel de transformer notre nation, de la hisser vers les sommets de la grandeur et de la prospérité. Il est de votre devoir, en qualité de guide éclairé, de reconnaître et de rectifier les égarements du passé, car sur vos épaules repose le fardeau de l’avenir. Votre ascension fulgurante lors des élections de décembre 2023, portée par un élan populaire sans précédent, doit aujourd’hui se muer en actes concrets, œuvres d’une volonté résolue en faveur de notre patrie.
La réconciliation des forces politiques nationales est désormais plus que cruciale. Vous devez œuvrer à l’union autour de vous, ralliant des figures éminentes telles que l’ancien président Joseph Kabila, les opposants Moïse Katumbi et Martin Fayulu. Ensemble, transcendons les clivages partisans, pour faire face d’un front uni à l’assaut existentiel que représente l’agression du Rwanda. Dans l’union et l’harmonie réside notre force. Seuls unis, dépassant les querelles, pourrons-nous affronter les périls qui nous guettent et ériger, pour les générations à venir, un horizon prometteur sur les terres de la République Démocratique du Congo.
Que la paix et la sagesse guident vos pas, maintenant et toujours.
Respectueusement et avec espoir,
Litsani Choukran.
6 commentaires
Une lettre très émouvante qui regorge des propositions qui, si elles sont prises en compte peuvent changer notre pays qui traverse une situation désastreuse sur les plans politique, sécuritaire, économique et social.
Merci encore cher compatriote Litsani Choukran
Cher Litsani Choukran,
Le Président de la République se fait entourer des assoiffés du pouvoir et des inconscients politiques et lui se voit satisfait par ses hérésies. S’il ne fait pas gaffe et surtout que le début prédit la fin, ce qu’il attendait de son vrai mandat n’apportera rien surtout que c’est le second et dernier de son quinquennat.
Il faut que les lignes du temps lui enseignent s’il a dû moins l’amour de ce pays. Sinon il sera inscrit dans sur la liste des pires Présidents que ce pays n’a jamais connu.
La rétro-pedale est nécessaire et avouer qu’il ne pas l’homme de la situation ne lui faire du tout rien.
Gérer une république par des promesses et populisme ne doit pas faire avancer ce pays. Il faut du concret et dans le silence non pas chanter le changement comme dans l’hymne national qui se fait chanter tjrs au futur de l’indicatif.
Il faut laisser son ego ne pas prendre son dessus. La question de la république ne se gère pas coe une question familiale. Et la limite de ses différents conseillers a été déjà dépensée et prouve en suffisance combien de fois , ils ne lui aident pas à bien prendre des bonnes décisions au bon moment.
La question de la démission du gouvernement Sama Lukonde ç’en est une et la gestion de la question de l’Est c’est une autre.
Juste mon observation
Jonathan
Sans objet
J’espère que le président va voir votre message.
Texte patriotique et appel pathétique à l’unité.
Bémol : ne tombons pas dans le piège du parti unique. La contradiction, le débat républicain, les remises en question, la quête des compromis,…vivifient la Communauté.
Halte au clientélisme politique et à la politique de la chaise vide.
Cette lettre traduit l’aspiration réelles de tout un peuple, une nation