Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa a appelé, ce jeudi 3 octobre, la MONUSCO à reconsidérer son calendrier de retrait en République démocratique du Congo. Il a lancé cet appel sur le plateau de France 24 car, selon lui, le peuple congolais «ne sait plus vers quel saint se tourner». D’après lui, le pays est en faillite sur beaucoup de points.
À l’en croire, la réalité est que la RD Congo est un pays qui souffre et tous les signaux sont au rouge.
«Nous appelons au dialogue dans l’est de la République démocratique du Congo en proie à une insécurité endémique. Précipiter le départ de la Monusco du Nord-Kivu et de l’Ituri serait une erreur. Les régions de l’Ituri et Nord-Kivu sont dans une telle situation humanitaire qu’il faut que la force de l’ONU retire son retrait», a déclaré le prélat catholique, Fridolin Ambongo.
Quant aux poursuites judiciaires engagées contre lui par la justice suite à ses critiques, l’archevêque Fridolin Ambongo a affirmé de ne jamais avoir été convoqué. Sa rencontre avec le Président Félix Tshisekedi mi-mai avait suffit pour taire le problème.
«Cette rencontre a permis de clarifier beaucoup de choses. Depuis lors, on n’a plus entendu parler de ce dossier», a-t-il lâché. Alors que ses propos lui avaient valu des démêlés avec la justice.
Fridolin Ambongo a appelé l’implication de la communauté internationale au retour de la paix à l’Est de la République démocratique du Congo. Le cardinal a exprimé son regret aussi le manque d’attention porté par la communauté internationale à la RDC.
« Il suffirait d’une vraie volonté pour mettre fin au conflit dans l’Est», a-t-il conclu.
Persi M