Près de quatre mois avoir initié des consultations auprès de la classe politique sur demande du président Joseph Kabila, à l’issue du Dialogue politique de la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) semblent finalement s’essouffler.
Si l’accord trouvé le 31 décembre dernier laissait entrevoir une porte de sortie dans la crise qui touche la République démocratique du Congo, les discussions qui traînent en longueur autour de l’arrangement particulier pour son application exacerbent les catholiques. Officiellement, une « formation » est annonce le lundi 20 janvier à Kinshasa pour l’évaluation de cette médiation. Les évêques devraient alors décider s’il faut continuer la médiation ou non.
Mercredi, les opposants endeuillés depuis la mort de leur leader Etienne Tshiskeedi à Bruxelles, ont affirmé avoir officiellement déposé le nom du candidat Premier ministre à la CENCO, demandant « 48 heures » concernant la désignation de leur président, qui devrait remplacer M. Tshisekedi à la tête du Comité national de suivi de l’accord (CNSA), deux dossiers majeurs du blocage. Néanmoins, dans une conférence de presse tenue cet après-midi à Kinshasa, la Majorité Présidentielle a remis une couche, demandant aux opposants de présenter leurs candidats à la Primature. « La Majorité attend la liste des candidats premier ministre et la désignation du président du conseil des sages accepté par consensus« , a dit André-Alain Atundu, Porte-parole de la coalition des partis au pouvoir, assis aux côté d’Adolphe Lumanu.
Cette situation de blocage, à laquelle est venue s’ajouter les difficultés qu’éprouvent les catholiques pour obtenir un rendez-vous auprès du président Joseph Kabila auraient largement joué à la CENCO où des langues se délient pour exprimer le malaise. Une source proche de cette organisation catholique a même confié son inquiétude à POLITICO.CD.
« Cela fait plusieurs semaines que nous avons demandé une audience auprès du Chef de l’Etat mais aucun rendez-vous n’est jusqu’alors organisé », affirme ce haut responsable de la CENCO qui a requis l’anonymat.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), qui fait la médiation autour des discussions pour l’application de l’accord signe le 31 décembre dernier, a pour sa part annoncé ce vendredi avoir de nouveau demandé une nouvelle audience au président Joseph Kabila concernant la situation de blocage actuel. La Majorité Présidentielle a en effet réitéré sa décision de voir le Rassemblement présenter trois noms de candidats Premier ministre, alors que les opposants exigent toujours un seul nom.
Ce n’est pas la première fois que les évêques rencontrent des difficultés à s’entretenir avec le président Kabila. Alors que ces derniers n’avaient pas pu obtenir la signature de l’arrangement particulier, prévue le 28 janvier, après près d’un mois des discussions entre la Majorité et l’Opposition, ils ont tenté en vain d’en recourir au Chef de l’Etat congolais. Leur initiative n’a pas pu recevoir un écho favorable de la part de la présidence de la République. Selon Jeune Afrique, la présidence a opposé une fin de non recevoir à cette initiative. « Le chef de l’État travaille sur le dossier de la sécurisation de l’Est », indique un proche de Joseph Kabila qui a requis l’anonymat cité par le magazine panafricain.
4 commentaires
je vois que ces évêques ne comprennent pas le nœud de problème jusque là ,la véritable intention de KABILA ,ils la savent très bien. Ceux de la MP qui s’assoient avec eux de la CENCO ne sont que les exécutants mais c’est leur chef moral qui commandent .S’il refuse de les recevoir c’est normal c’est parce qu’il ne trouve pas son intérêt. Ils doivent mettre fin et dire au peuple de se prendre en charge. Combien de massacres,KABILA est en train de commettre JUSQUE Là ? Jusqu’où et quand ça va arrêter ? Vous risquez de cautionner ces tueries par le pouvoir de KABILA. C’est trop!
Chers évêques et abbés notre église catholique n est pas une église secte avec laquelle Kabila peut faire ses aventures NS catholiques vous disons que si d ici la fin de ce mois de février vs n avez pas trouver la solution NS vous demandons de rendre le tablier et de NS laisser NS peuple NS prendre en charge trop c trop et rendez vs compte que Kabila n a voulu vs utilisez que pour que vs lui permetiez de franchir la date du 19decembre et maintenant qui il a reçu sa mission vs étés devenus des chiffon s alorque NS fidèles catholiques n admettrons aucune seconde que nos pères spirituels soient traites de la sorte qui advienne que pourra
est vous les eveque arrete votre mediation de merde ,vous etez la pour favorise ce petit ruandais hypolite kanambe? vous connait que la majorite veut gagnier du temps , stoppe votre mediation svp, les peuple va s’ aprendre en charge tout seul on na pas besoin de ce dialogue
Le problème c’est que la MP est entrain de courir vers sa perte. Souvenez-vous de comment Dieu avait endurci le cœur de Pharaon qui refusa de libérer Israël sous sa captivité, jusqu’au moment où il a été détruit avec son armée dans la mer rouge. Et comme l’histoire se répète, les tergiversations auxquelles nous assistons ne sont que des signes avant-coureurs d’une destruction inéluctable déjà marquée dans le temps et qui tend vers son accomplissement. Peu importe le temps que ça va prendre, mais une chose est sûre c’est qu’ ils vont mal finir à l’instar de Pharaon. Nul ne peut s’opposer indéfiniment et moins encore impunément à la volonté populaire et à ses aspirations pour la liberté … Leur débâcle sera spectaculaire, qui vivra verra!