Selon Reuters, une source diplomatique française a fait part de l’inquiétude qui prévaut après la nomination controversée de Bruno Tshibala comme chef du gouvernement. « Le Premier ministre devait être proposé par l’opposition et là le Premier ministre qui a été nommé n’a pas été proposé par l’opposition. Donc, l’accord du 31 décembre n’a pas été respecté« , a-t-on expliqué à l’agence de presse.
« Il faut essayer de retrouver du consensus dans l’organisation des élections prévues pour la fin de l’année« , a fait valoir ce même diplomate.
« La préparation sur le plan matériel, le processus d’identification, avance bien. En revanche le consensus politique, ce qui était espéré avec l’accord du 31 décembre ne se concrétise pas« , a-t-il ajouté.
« Nous exprimons notre grande inquiétude face au manque de consensus sur cette nomination, qui ne respecte pas les termes de l’accord du 31 décembre 2016. Alors que cet accord constitue la seule feuille de route crédible pour une sortie de crise, sa violation est porteuse de graves risques pour la stabilité et l’avenir du pays, dans un contexte marqué par une forte dégradation de la situation sécuritaire et des droits de l’Homme« , a fait savoir un communiqué du ministère français des Affaires étrangères publié lundi .
Le président Joseph Kabila a nommé le 7 avril l’opposant Bruno Tshisekedi au poste de Premier ministre dans le cadre, selon lui, de l’accord du 31 décembre dernier. Néanmoins, le Rassemblement, principale coalition de l’opposant dont M. Tshibala est transfuge, dénonce cette nomination qu’il estime ne pas respecter l’accord.
La France demande ainsi au gouvernement d’appliquer cet accord, conformément, dit-elle, « à la résolution 2348 que vient d’adopter le conseil de sécurité des Nations unies à l’unanimité »
« La France réaffirme la nécessité de la mise en œuvre urgente et sans réserve de l’accord du 31 décembre, y compris la levée des restrictions aux droits et libertés, afin de permettre la tenue, dans de bonnes conditions, des élections à la date agréée fin 2017« , ajoute ce communiqué.
« La France va poursuivre sa concertation avec ses partenaires internationaux et européens sur la situation en RDC et les suites à y donner« , conclut-il.
6 commentaires
cela veut-il dire qu’il y a des classes des congolais, ceux qui ont tous les droits et les autres qui n’en n’ont pas. A qui appartient alors le Congo?
Nous comprenons ce diplomate parce qu’il est français, il ne connait pas le Congo ni son histoire. Mais nous congolais nous connaissons le passé et la lutte de Bruno depuis la création de UDPS. Nous lui rappelons que si c’était au Congo où un candidat à la présidence était poursuivi pour des emploi fictif de sa famille il parlera de procès POLITIQUE, alors qu’est-ce qu’il parle de ce qui se passe chez lui en France?
c’est comme si il n y a que ce diplomate et tous ces autres de la fameuse communauté internationale qui doivent definir qui est opposant en RDC et qui ne l’est pas.
opposition, diaspora deux concepts fetiches pour les congo-laids. pour qui les diplomats vous prennent-ils?
le Rassop n’est qu’un cheval de Troie monté par des hommes d’affaire belges et français pour investir en RDC derrière leurs marionettes dit opposants.
il y a meme des intellectuels qui parlent de non respect des accords. voyons donc convenir à 98% et se figer sur le partage des postes pendant 3 mois n’est-ce pas une prevue de la vaste blaque sur ce fameux st sylvestre. et meme là si le fils de papa( seul savant du microcosme politique capable de resoudre les problemes de 70 million de congolais mais incapable d’enterrer dans la dignité son père) si celui-ci n’est pas nommé ‘premier minister ». le terre cesse de tourner? vous y croyez-vous? c’est cela l’accord attendu comme schema de sortie de crise multisectorielle? On vous prend pour des babouins…
Ce minable de TSHIBALA traitre n’aura pas le record de Samy badi. Sans base , locataire à vie insolvable au barreau de bandundu, sera dans la confusion totale