Selon le magazine, qui Moïse Katumbi a bien convié, du 9 au 12 mars, d’autres figures de l’opposition congolaise au meeting de lancement de son mouvement Ensemble pour le changement à Johannesburg. « Mais toutes n’ont pas fait le déplacement« , affirme cet article consulté par la rédaction de POLITICO.CD.
Toujours selon nos confrères, Vital Kamerhe, leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a confié qu’il a prévenu « [son] frère [Moïse Katumbi] que, même s’il salue la démarche, il ne peut « malheureusement » pas apparaître dans un conclave destiné à soutenir une candidature. »
Du côté de Martin Fayulu, on affirme à Jeune Afrique « n’avoir pas reçu d’invitation. » Même son de cloche du côté d’Ève Bazaiba, la secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition, n’était également pas présent.
Une situation que minimise des proches de Katumbi. « Tout cela est dû aux contraintes liées à l’organisation de cet événement à l’étranger », affirme le député Delly Sesanga, secrétaire général d’Ensemble à Jeune Afrique.
Jeudi à Kinshasa, trois partis d’opposition – UDPS, MLC et UNC – ont annoncé leur intention de former une coalition électorale. Ils se sont déclarés « ouverts à toutes les forces politiques » pour « l’émergence d’un large front républicain et démocratique ».
De son côté, la plateforme créée par Katumbi écarte tout « plan B » à sa candidature à l’élection présidentielle. »Le plan A c’est Katumbi. Le plan B, c’est toujours Katumbi », a insisté lors d’une conférence de presse Pierre Lumbi, vice-président d’Ensemble pour le changement.