Le ministre de l’Energie et Ressources hydrauliques Ingele Ifoto, accompagné du ministre d’Etat en charge des Relations avec le Parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, était convié à la plénière de ce vendredi de l’examen et adoption du projet de loi portant dispositions relatives à la promotion et au développement du projet Grand Inga.
Mais avant même que les députés nationaux puisse suivre l’intervention du ministre, l’honorable Henri-Thomas Lokondo a sollicité la parole pour une motion incidentielle, demandant à ses collègues de rejeter ce texte de loi et ne pas l’examiner.
Intervenant contre la motion de Lokondo, le député national Charles Nawej Mundele a de son côté estimé qu’on ne peut pas priver à la Chambre basse du Parlement à légiférer ce projet Grand Inga « qui revêt une très grande importance pour la République. » Curieusement, dans un imprévu total, ce député de la Majorité s’est faufilé jusqu’à à la tribune, à proférer des attaques personnelles contre son collègue initiateur de la motion. L’accusant d’initier « des motions qui, quelques temps après, finissent toujours par rattraper les élus. »
Cette intervention du député Nawej a provoqué la colère du député national UNC Mayo Mandeke, qui s’est résolu d’intervenir. D’abord pour rappeler son collègue que le principe demeure constitutionnel: « il y a une constitution qui énumère les matières à légiférer« , dit-il. « Cette loi n’est pas utile, a-t-il déclaré. Parce que dans ce pays, insiste-t-il sur ce qu’a déclaré l’honorable Lokondo, il existe déjà une loi sur l’électricité et une autre sur l’eau. Et il a conclu que le pays n’a pas besoin de loi pour ce projet Grand Inga, et il soutient la motion de Lokondo.
Dans la foulée, la députée nationale Geneviève Inagosi s’est engoufrée pour s’attaquer, elle aussi, au député Lokonde, soutenant les propos de son collègue Charles Nawej Mundele.