Dans le cadre de la présentation de son rapport dénommé « Perspectives économiques Régionales de l’Afrique subsaharienne : Reprise dans un contexte de grande incertitude et Développement économique récent en RDC, » tenu le mercredi 26 juin au Bureau de représentation du Fonds Monétaire International (FMI), situé au 5ème étage, Salle 8.29, Hôtel des monnaies, Banque centrale du Congo, le représentant du FMI en RDC, Philippe Egoumé, a salué la croissance économique de la RDC. Il a par la suite, demandé une augmentation sensible de ces investissements afin de booster la contribution à la croissance économique du secteur non minier.
Pour lui, la contribution du secteur non extractif dans la croissance économique devrait augmenter suite aux investissements que le gouvernement est en train de mettre en œuvre. Ceci entre dans le cadre du programme d’urgence mais un bemol tout de même ces industries extractives, n’investissent pas en RDC du fait des plusieurs contraintes dont le manque d’électrification dans les zones d’extraction qui les empêchent de procéder à la transformation des produits extraits dont le cuivre et le cobalt.
Le FMI invite cependant la RDC à renforcer la mobilisation des recettes internes de manière générale et à accroître les recettes non minières en particulier. Il a aussi demandé à ce que le Gouvernement garde son argent dans la BCC au lieu de le faire dans les banques commerciales comme c’est le cas actuellement.
Dans le cadre des conclusions de consultation au titre de l’article IV des statuts du FMI, il est demandé à la RDC: d’accroître l’espace et la crédibilité budgétaires; de renforcer l’indépendance de la politique monétaire et les réserves internationales; de renforcer le système financier; de promouvoir la bonne gouvernance, lutter contre la corruption et améliorer le climat des affaires.
Thierry Mfundu