Le communiquant du Front commun pour le Congo André Alain Atundu Liongo a tenu une conférence de presse lundi 6 janvier à Kinshasa, au cours de laquelle il a passé en revue l’actualité politique de la RDC tout en présentant le positionnement y relatif de sa plateforme politique.
Sans les citer, l’ancien porte-parole de la Majorité présidentielle a condamné tour à tour les discours d’Adolphe Muzito appelant à la guerre :
« Les accents apocalyptiques de prophètes de malheur, en pleine jubilation dans les calamités qui frappent la République Démocratique du Congo dans sa partie Est, constituent des tentatives désespérées d’induire la gouvernance démocratique et le peuple congolais en erreur en présentant l’ombre pour la proie« , a-t-il déclaré.
Et celui de déversement des populations étrangères en RDC par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, tenu samedi 3 janvier par le cardinal Fridolin Ambongo, qu’Alain Atundu considère comme une forme de « xénophobie, d’ailleurs contreproductive dans ces circonstances particulières, (et qui ) est à proscrire comme un crime contre l’humanité ».
Pour lui, la libéreration des populations du Kivu et de l’Ituri des tueries récurrentes des terroristes opérants dans la région dépend d’une part, de « l’indispensable coopération internationale dans la lutte contre ces terroristes, car l’idéologie djihadiste dépasse le cadre du Congo et mérite d’être intégré dans la lutte universelle des États pour la paix dans le monde «
Et de l’autre, de » l’adhésion de la population locale, victime d’odieux chantages de la part de ces criminels sans foi ni loi ».
« Tout patriote congolais, conscient des intérêts réels et bien compris de nos populations, a l’obligation d’encourager et de soutenir toute initiative gouvernementale allant dans le sens et dans la perspective de la réalisation de ces deux exigences fondamentales. En effet, une guerre mal terminée ou mal gagnée, dont les stratèges ne misent que sur la force militaire, vu la naïveté, couve toujours sous les cendres pour renaître plus tard avec plus de virulence« , a-t-il soutenu.