D’après le compte rendu faite par le porte parole du gouvernement de la 23e réunion du conseil des ministres tenue ce vendredi 28 juillet 2020, le président de la République, Félix Tshisekedi, est revenu sur les enquêtes judiciaires dans le cadre de son programme de cent jours lancé au mois de mars de l’année 2019.
En sa qualité de magistrat suprême, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, a insisté pour que ses enquêtes se fassent dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République. Le président de la République a, en effet déploré que certains Magistrats en charge des dossiers soient l’objet de menaces et des manipulations et certaines personnes interpellées sont victimes de mauvais traitement dans l’unique but de leur extirper les aveux.
Le chef de l’Etat a donc appelé les Magistrats faire leur travail en toute indépendance, sans injonction et en veillant à ce que le principe de présomption d’innocence et le respect de droit de la défense soient
garantis.
Par ailleurs, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a rappelé au gouvernement de la République l’exigence du respect de l’acte d’engagement qui a été signé par les prestataires pour terminer les ouvrages en construction dans le cadre du programme de 100 jours au 31 mai 2020.
Le Premier Ministre a été instruit de veiller à ce que le plan de décaissement arrêté et le chronogramme établi soient scrupuleusement respecté.
Notons que le Gouvernement de la République a demandé à la justice congolaise d’ouvrir une enquête sur l’utilisation des fonds alloués à l’exécution des travaux publics lancés dans le cadre du « programme de 100 jours » du chef de l’Etat.
Dans le cadre de l’instruction judiciaire ainsi ouverte par le parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete et celui de Kinshasa/Gombe, il ressort que plusieurs responsables des entreprises chargées de l’exécution des ouvrages liés au programme de 100 jours, ont été interpellés et d’autres mis aux arrêts comme le DG de Safricas David Blatner, le DG de somibo congo et Husmal Samih Jammal et celui de l’office des routes.
Thierry Mfundu
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