Louis d’Or Balekelayi a tenu à répondre à l’article « RDC: Les dessous du nouveau bras de fer entre Tshisekedi et Kabila autour de la Cour constitutionnelle », publié par POLITICO.CD le 14 juillet et dans lequel il a été cité nommément. Ci-dessous, sa réaction.
Je déments formellement auprès de votre rédaction l’assertion selon laquelle j’aurais été gracieusement validé par la cour constitutionnelle. Ceci est totalement faux et relève de la sous information, de la désinformation et de l’altération des faits. J’avais Bel et bien gagné les élections législatives dans le mont Amba avec 16400 voix contre 2650 de Néron Mbungu. Devant la haute cour, j’avais présenté mes preuves et le comptage a eu lieu en présence des parties et j’ai débouté mon adversaire. Selon des audio en ma possession, il se serait arrangé avec un juge de sa province pour obtenir mon invalidation à la faveur de la correction des erreurs matérielles moyennant des espèces Sonnantes.
Voilà pourquoi j’ai été invalidé. Ayant épuisé toutes les voies de recours au pays, j’ai saisi le comité des droits de l’homme des nations unies à Genève dans une plainte contre la RDC pour violation du pacte international relatif aux droits civils et politiques. C’était en septembre 2019. La requête a été jugée recevable et fondée. Il a été demandé à la RDC de présenter ses moyens de défense. Et de trouver une solution politique à défaut de me rétablir dans mes droits. Ce qui n’est pas encore fait. Et d’ici Décembre le comité des droits de l’homme des nations unies à Genève devra prendre une décision contre la RDC dans le sens des sanctions internationales.
En date du 23 juin 2020, j’ai écrit en guise d’ultime recours au Président de la République avec ampliations à la Présidente de l’assemblée nationale, au Président de la cour constitutionnelle, au Premier Président du conseil d’État, au Premier Ministre, au Président du cnsa , pour rappeler mon dossier et demander qu’il soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion interindividuelle pour une issue politique avant la décision de Genève, prenant en tant que patriote conscience des défis nombreux et complexes qui ceux de la mère patrie aujourd’hui et soucieux de préserver l’image de notre pays sur le plan international. Mais je suis loin de lâcher le combat. Et au regard de tout ce qui se passe au pays, je note que c’est la justice divine en ma faveur face à l’injustice humaine subie. Et ce n’est que le début. Pour un seul juste , dit la bible, Dieu peut sauver un Royaume.
Voilà la vérité que souhaite voir votre rédaction dire à vos lecteurs. J’ai utilisé du début à la fin le pronom personnel » JE » parce que je n’engage pas ici tout le groupe de 31 Deputes nationaux victimes comme moi des abominations juridiques de la chambre spaciale de la cour constitutionnelle siégeant sur la correction des erreurs matérielles. Action qui ne devait pas, vous l’avez si bien dit dans votre riche article, revenir sur les arrêts réputés irrévocables, obligatoires et opposables à tous.
Je vous saurais gré, Monsieur l’Editeur , de me faire honneur en redressant les faits en ma faveur fort des arguments ci dessus. Ce, au regard des exigences déontologiques quant au délai de publication d’un droit de réponse ou démenti.
Je persiste et signe, je suis un Député national élu et détiens un Arrêt jamais abrogé.
Fait à Kinshasa, le 15 juillet 2020
Hon Louis d’or Balekelayi, Élu du Mont Amba.
Un commentaire
Tu n’es qu’une Victime au répli identitaire… mais Il éxiste UN DIEU TOUT-PUISSANT et JUSTE…Benoit Lwamba est parti… Ceux qui sont restés iront aussi ou se convertiront à la verité.