Le Président de la République Félix Tshisekedi a lors du Conseil des ministres extraordinaire consacré à l’examen du budget pour l’exercice 2025, tenue le 09 septembre dernier, appelé le ministre d’Etat, ministre du Budget Aimé Boji à présenter dans les tous prochains jours, au conseil le projet de la loi budgétaire rectificative de l’année en cours ainsi que les prévisions pour l’année prochaine.
D’après la presse présidentielle qui livre cette information, en dehors du budget rectificatif 2024 et le budget national 2025, cette réunion gouvernementale s’est penchée sur des questions factuelles liées notamment à l’urgence sanitaire du Mpox et de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala,
« De manière générale, il s’observe un accroissement significatif des prévisions budgétaires dû notamment aux efforts de mobilisation des recettes de l’État, à l’appui budgétaire au nouveau programme avec le FMI ainsi qu’à la volonté du Chef de l’État d’améliorer de manière significative le social de ses compatriotes », a indiqué la presse présidentielle.
Aussi, ajoute-t-elle, cette validation du Budget intervient quelques jours avant l’ouverture de la session parlementaire de septembre consacrée à l’examen et à l’adoption du budget par les deux chambres du Parlement « la revisitation des contrats miniers avec la Sicomines contribue de manière considérable au développement des infrastructures et à l’accroissement du Budget national».
Lors de la 5ème réunion du conseil des ministres tenue 12 juillet dernier , le Ministre d’Etat, Ministre du Budget avait fait un rapport au Conseil de l’état d’avancement du processus d’élaboration du projet de Loi de finances de l’exercice 2025. Dans son intervention, il a indiqué que le ministère du budget s’est attelé à finaliser le projet du Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025- 2027 adossé au programme du gouvernement chiffré à 277.066 milliards de FC soit l’équivalent de 93 milliards de USD.
Le Ministre du Budget avait insisté pour que ces prévisions budgétaires respectent les planchers des recettes, qui sont des minimas, et les plafonds des dépenses afin d’éviter la désarticulation du CBMT et de préserver la crédibilité du budget. Leur transmission au ministère du budget est prévue au plus tard le 27 juillet et les conférences budgétaires vont débuter le 29 juillet pour se clôturer le 10 août 2024.
Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq prochaines années (2024-2028) est estimé à 277.066 milliards FC, soit l’équivalent de 92,9 milliards USD, soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.
Silas MUNGINDA