Le Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Vital Kamerhe, est à la tête d’une délégation parlementaire qui se trouve en côte d’ivoire depuis ce lundi. Ce mardi 01 octobre, il a pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire à l’Assemblée ivoirienne. Dans son allocution, Kamerhe a appelé les africains à l’unité et à la solidarité, pour faire face aux défis communs qui s’imposent à eux.
Devant les élus ivoiriens, le speaker de la Chambre basse du parlement congolais a salué chaleureusement toutes les transformations qualitatives observées dans tous les secteurs de la vie nationalende de la Côte d’Ivoire, un pays qui, selon lui, a résolument tourné le dos à la haine ethnique et à la crise identitairea qui le déchirait.
Vital Kamerhe a fait savoir que son vœu le plus cher « est que plus jamais l’Ivoirien ne déteste l’Ivoirien, plus jamais l’Africain ne déteste l’Africain, et que dans l’unité et l’amour, les Ivoiriens maintiennent cet élan et que les autres Africains leurs emboitent le pas, pour une Afrique qui se lève et qui recouvre sa dignité en ce moment de la mondialisation », a-t-il déclaré.
Vital Kamerhe a profité de cette tribune de l’Assemblée nationale du pays d’Alassane Ouattara, pour aborder aussi la question de l’Est de la République démocratique du Congo, une pays du Congo agressée par ses voisins africains. Une agression qui, dit-il, est assortie des atrocités d’une barbarie innommable, « mettant entre parenthèses toute expression d’humanité, au profit d’intérêts obscurs de ceux qui ont délibérément choisi de s’ériger contre la paix, contre l’humanisme, contre le progrès et contre l’impératif de solidarité et de fraternité africaine, précieux héritage que nous ont légué les Pères des indépendances chèrement acquises », a poursuivi Kamerhe.
Il a dénoncé en sus cette situation d’insécurité qu’il a qualifiée de drame, au nom des congolais et de leur Chef, le président de la République Félix Tshisekedi, a-t-il déclaré. Vital Kamerhe a exprimé sa conviction que les États africains doivent travailler pour mètre fin aux guerres en RDC, au Mali, au Sud-Soudan, au Burkina Faso, ainsi pour donner un chance au continent de travailler sur son développement.
F. Joseph