Le ministre de l’intérieur, Aryeh Deri, a reporté l’expulsion prévue de centaines de demandeurs d’asile de la République démocratique du Congo (RDC) en Israël, après que le ministère des Affaires étrangères ait annoncé qu’ils pourraient être en danger s’ils étaient renvoyés dans leur pays d’origine apprend POLITICO.CD du média The Time of Israel.
Dans une lettre à Shlomo Mor-Yosef, directeur général de la Population Immigration and Border Authority, Deri a écrit que cette décision était venue « à la lumière des récentes informations de sources professionnelles du ministère des Affaires étrangères et de leur recommandation de retarder ma décision concernant la fin de la protection collective des ressortissants de la République démocratique du Congo en raison de l’évolution récente de la situation dans ce pays. »
Outre les demandeurs d’asile du Soudan, du Sud-Soudan et de l’Érythrée, les citoyens congolais sont les seuls à pouvoir bénéficier du statut de protection temporaire en Israël. Les critiques ont accusé Israël de s’être traîné les pieds pour prendre des décisions en matière d’asile pour les migrants.
Depuis des années, le Congo connaît des conflits civils et les autorités luttent actuellement contre une épidémie du virus Ebola.
Les antagonismes en Israël à l’égard des migrants se sont durcis ces dernières années. On estime à environ 35 000 le nombre d’immigrants africains vivant dans le pays confrontés à l’hostilité des législateurs et des habitants de communautés très peuplées.