Dans une déclaration conjointe, cinq candidats à la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) ont demandé l’annulation des élections qui se sont déroulées le 20 décembre dernier, affirmant qu’elles étaient entachées de « fraudes massives ». Parmi ces candidats figurent Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Augustin Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo.
Ces postulants à la magistrature suprême ont soulevé plusieurs irrégularités qui, selon eux, ont caractérisé ces scrutins. Ils ont dénoncé le fait que les témoins de l’opposition n’ont pas été pris en compte dans certains bureaux de vote, ainsi que la prolongation du vote sur plusieurs jours. Ils estiment par ailleurs que, c’est contraire à la loi. Ils ont également mentionné le retard dans le début du vote et le déploiement tardif des kits électoraux.
Katumbi et quatre de ses alliés soutiennent que toutes ces irrégularités ont été orchestrées dans le but de favoriser le candidat sortant à la présidence, afin de lui accorder un second mandat. C’est dans cette optique qu’ils appellent à « l’annulation immédiate de ces élections qu’ils qualifient de chaotiques et entachées de fraudes massives ».
« Dans cette situation inacceptable, nous demandons l’annulation immédiate de ces élections chaotiques, entachées de fraudes massives telles qu’elles ont été documentées par toutes les parties prenantes », ont déclaré les candidats », ont-ils dénoncé dans leur communiqué conjoint.
Ces cinq candidats ont également exigé la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ont demandé qu’il soit traduit en justice.
« Nous demandons également la démission immédiate du président de la CENI et sa mise en accusation, ainsi que celle des autres membres du bureau, pour avoir planifié et orchestré la pire fraude électorale que notre pays ait jamais connue et pour avoir privé des millions de Congolais de leur droit de vote. En conséquence, nous n’acceptons pas les résultats issus de ce processus électoral », ont-ils ajouté.
Pendant ce temps, la CENI a commencé à publier les premières tendances des résultats, plaçant Félix Tshisekedi en tête avec plus de 80% des voix exprimées par la diaspora congolaise.
Un commentaire
C’est la seule solution pour sauver le pays, surtout sauver le Katanga et le Kasaï, car le maintien des résultats de ces élections pourrait apporter des graves conséquences à la population de ces deux grandes provinces et à l’ensemble du pays.
Nous voulons la paix en RDC, pas l’épée.