L’opposition congolaise va poursuivre des actions du terrain pour réclamer l’annulation et la réorganisation des élections du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC). Selon Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle du 20 décembre, la marche de l’opposition organisée mercredi 26 décembre à Kinshasa sera suivie d’autres actions dans tout le pays.
« Je condamne énergiquement la répression dont les Kinois ont été victimes, parmi lesquels de nombreux partisans de ECIDE, le parti-frère de Martin Fayulu. Un point de non-retour vient d’être franchi. Cette première marche sera suivie d’autres actions dans tout le pays. La tricherie, la fraude et le mensonge ne passeront pas », a écrit le président national d’Ensemble pour la République du son compte X ( ex Twitter).
Moïse Katumbi estime que la répression réservée à la manifestation organisée par 5 autres candidats de l’opposition en l’occurrence Martin Fayulu et Dénis Mukwege est une « dictature de la part du régime de Félix Tshisekedi »
« J’exprime ici ma compassion aux blessés et aux victimes de la dictature. Leur courage à défendre pacifiquement la liberté et la démocratie s’inscrit dans la ligne de nos héros », précise-t-il.
Moise Katumbi avait commencé par revendiquer la victoire aux élections avant le début de publication de premières tendances par la centrale électorale avant de rejoindre le camp Martin Fayulu et d’autres candidats présidents de la République qui ne jurent que sur l’annulation et la réorganisation des élections en raison de plusieurs irrégularités.
La manifestation interdite à Kinshasa ce mercredi a fait une dizaine de blessés dans les rangs de la police et des manifestants. Si La police dénonce par ailleurs l’utilisation des mineurs comme boucliers par les organisateurs de la marche, Martin Fayulu a accusé la police de coaliser avec la milice proche du pouvoir « Force du progrès » pour réprimer les manifestants.