L’opposant Martin Fayulu a prévenu les dirigeants de la CENI qu’il n’acceptera pas le « simulacre d’élections et ses résultats farfelus ».
Le coordonnateur de la coalition Lamuka qui ne cesse de dénoncer une élection « truquée », condamne l’attaque du siège de son parti politique ECiDé et le fait que leur marche programmée le mercredi à Kinshasa pour exiger l’annulation des scrutins du 20 décembre a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre.
« Après sa barbarie du 20 mai dernier à Ngaba, la police de M. Félix Tshisekedi récidive ce mercredi 27 décembre devant le siège de l’ECiDé. Non, personne n’acceptera le simulacre d’élection de Denis Kadima et ses résultats farfelus. Le peuple congolais est désormais debout et rien n’arrêtera sa détermination à recouvrer sa souveraineté et sa dignité au travers des élections crédibles avec une CENI recomposée », a argué le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de décembre 2018.
Le 14 décembre 2023, la Cour constitutionnelle avait déclaré non fondée, la requête déposée par Martin Fayulu, Jean Claude Baende, Marie-Josée Ifoku, Denis Mukwege, Théodore Ngoy, Nkema Liloo ainsi que Floribert Anzuluni contre le processus électoral en cours.
Agissant dans le cadre du contrôle des textes de la Constitution, la Cour avait statué que la requête n’était pas fondée. Les requérants avaient soulevé des préoccupations, notamment sur l’illisibilité de nombreuses cartes d’électeurs (qu’ils estiment à 80%), affirmant que cela avait été intentionnellement fait par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour valider la fraude.