Les activités de la filière de reboisement réalisées par le Centre de Recherche Forestière International (CIFOR)dans le paysage de Yangambi, à plus ou moins 100 Km à l’ouest de Yangambi, dans la province de la Tshopo, ont été au menu, jeudi 16 mai, dans un cadre de concertation avec les différents partenaires et bénéficiaires communautaires du projet FORÊTS, qui est dans sa phase 2, avec le soutien de l’Union européenne (UE).
Depuis 2019, le CIFOR s’est fixé comme objectif de reboiser 500 hectares par an. Un projet ambitieux qui vise non seulement à restaurer le paysage de Yangambi, mais aussi à maintenir le cadre de vie décent des populations, tout en sensibilisant la population sur l’éducation environnementale.
Dans son exposé, Litondo Raphaël, expert junior au sein du CIFOR, a expliqué que pour atteindre cet objectif, le CIFOR travaille à deux saisons de reboisement. Il s’agit de saisons A et B dont pendant chacune, au moins 250 hectares sont reboisés dans la concession de l’INERA. Occasion faisant le larron, l’expert Litondo a signifié que plus de 2.395 hectares sont déjà reboisés depuis 2019.
« Pour les acacias, on a produit plus d’1 million 600 milles. En dehors des acacias, on a produit 57 milles plantes indigènes et au moins 477 arbres fruitiers. Nous faisons tout ça avec la collaboration de la population. Quand nous arrivons dans une zone, nous présentons d’abord à l’INERA, si l’accepte, on revient pour identifier la population qui fait le champ et celle-ci constitue même notre main d’œuvre », a souligné Litondo Raphaël, à POLITICO.CD
Il sied de noter qu’à ces jours, l’objectif est bien poursuivi sur terrain. Le CIFOR qui vante ces exploits dans le paysage de Yangambi, s’est résolu, à travers les cadres de concertation, d’informer les partenaires sur ce qu’il fait, pourquoi et les difficultés rencontrées sur terrain. Selon Faith Collins du CIFOR, il est aussi question de faire des propositions dans l’ensemble pour améliorer les activités du CIFOR dont celles de reboisement sur terrain.
« L’objectif c’est de les informer sur ce que nous faisons, et aussi d’avoir leurs propositions parce que dans l’ensemble nous pouvons améliorer ce que nous faisons. Leurs propositions, leurs critiques et leurs suggestions, vont nous aider à améliorer nos activités », a-t-il dit.
D’autres filières, comme la pisciculture, la restauration forestière, etc, ont présenté les résultats escomptés et les défis auxquels elles font face. En fin 2023, les leaders communautaires ont souhaité que le projet FORETS étende ses activités, des trois groupements bénéficiaires aux quatre autres groupements du secteur de Yalikandja-Yanonge, dans la province de la Tshopo.