La ministre d’État chargée de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaïba a lancé, jeudi
11 avril, le projet de construction d’un bâtiment du Système national de surveillance forestière de la RDC, suivi d’une cérémonie de pose de la première pierre à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) .
D’après la ministre, la construction de ce bâtiment va coûter plus de 3 millions USD, fruit d’un financement propre du ministère de l’Environnement en partenariat avec les fils du pays et la société américaine Wade carbone.
À l’en croire, cet outil permettra au pays de renforcer ses mesures de sauvegarde, de préservation, de protection et de restauration de son immense potentiel forestier et de matérialiser la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi et les différents engagements internationaux pris par la RDC.
Eve Bazaïba a fait savoir que ce projet permettra au pays de mieux connaître ses ressources, de mieux les surveiller, les contrôler et les protéger par des recherches de pointe de haute technologie de l’information et de la communication effectuées sur place en RDC.
Pour lui, en effet, il sera question de la construction du bâtiment avec dotation en équipement de télédétection, d’analyses spatiales et enfin du renforcement des capacités des ressources humaines constituées des enseignants du département de gestion des ressources naturelles et des agents du ministère de l’Environnement et Développement durable sur des techniques relatives au système de surveillance des forêts.
Le représentant de la société WWC, Ingénieur Dodo Ndonda a laissé entendre que la pose de la première pierre du bâtiment qui devra abriter le Centre de suivi du couvert forestier en RDC constitue une passation de témoin entre une génération et celles qui se succéderont.
C’est l’ONG Wildlife Works Carbon (WWC) qui a mobilisé le financement pour la construction de ce bâtiment en faveur de la Faculté des sciences agronomiques de l’Université de Kinshasa pour y assurer la formation de gestion de forêts avec les méthodes utilisant la technologie de pointe et qui devra également servir au ministère de l’Environnement d’y installer le système de surveillance de l’environnement.