Le rapport d’évaluation à mi-parcours du Projet d’Appui aux Communautés Dépendantes de la Forêt en RDC –PACDF/DGM, a renseigné que le pourcentage de familles, en capacités sur la protection et la conservation des forêts en République democratique du Congo est passé de 46,80% à 88,56% (pratiques de conservation : consommation d’énergie respectueuse de l’environnement, pratiques agroforestières, pas de chasse aux animaux sauvages ou aux arbres.
Le rapport a indiqué que les pratiques agroforestières7 menées dans 19 territoires du pays ont repoussé la chasse aux animaux sauvages et l’abattage considérable des arbres. Le résultat de ce programme a été présenté par la Caritas Congo Asbl ce mercredi 22 Mai à l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité.
« Grâce à ce Projet d’Appui aux Communautés Dépendantes de la Forêt en RDC – PACDF/DGM, financé par la Banque mondiale et le Fonds National REDD, environ 400 000 peuples autochtones et communautés locales dans 19 territoires en RDC, ont bénéficié des activités de développement liées aux projets de gestion durable des forêts en lien avec la conservation de la biodiversité, tels que le reboisement, l’apiculture, l’élevage, la pisciculture etc», a renseigné Caritas Congo Asbl sur dans son rapport publié sur son site internet.
Il ressort dans ce rapport que le nombre de membres des ménages de la concession forestière des communautés locales (CFCL) ayant adopté l’agroforesterie est passée de 1,7% à 34%. Les initiateurs ont indiqué avoir enregistré un impact minimal sur la déforestation et la réduction de la pollution.
«Le nombre de ménages dans les CFCL pratiquant des techniques agricoles durables et innovantes avec un impact minimal sur la déforestation est passé de 1,7 % à 38 %. Le pourcentage de ménages utilisant des foyers améliorés et faisant état d’une réduction de la pollution intérieure est passé de 1,7 % à 59 %. Tout cela dans le but de la conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles en passant par la maîtrise de la connaissance de la biodiversité, la restauration des aires protégées, la sensibilisation des communautés utilisatrices de ces ressources, l’aménagement des sources d’eau», a souligné Caritas Congo Asbl.
La présentation de ce résultat en ce jour de la célébration de la Journée mondiale de la biodiversité trouve tout son sens pour mesurer l’impact de ce projet dans leurs zones d’implémentations.
Pour cette édition 2024, le thème de la Journée internationale de la diversité biologique, «Faites partie du Plan» est un appel à l’action pour toutes les parties prenantes afin d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité en soutenant la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, également appelé Plan pour la biodiversité.