Le Conseil des ministres réuni vendredi dernier au tour du Président de la République Félix Tshisekedi, a adopté le projet portant sur la protection de la biodiversité dans les aires protégées frontalières de la République Démocratique du Congo ( RDC). C’est ce que rapporte le compte rendu cette réunion.
Ce projet, présenté par la ministre d’État, ministre de l’Environnement et Développement durable Ève Bazaiba, permettra d’abord de lutter contre le trafic transfrontalier illicite des espèces sauvages menacées d’extinction ou non.
Toujours selon la ministre, le projet devrai construire des postes locaux fortifiés de surveillance (FOB), des clôtures électriques et/ou des mûrs en gambion ou en béton le long des frontières terrestres (nombre et emplacement à déterminer par des experts techniques) avec un système électronique d’alerte et de surveillance aérienne et sur les frontières liquides avec des balises et capteurs électroniques.
Ce cahier de charge va permettre de construire des postes des commandements régionaux/provinciaux (RCP) dans des villes proches de la frontière et un centre de commandement national central à Kinshasa interopérables avec ceux des autres Forces de défense.
En outre, l’idée reste de former et équiper les éco-gardes en unités d’intervention rapides de protection des frontières terrestres et liquides, d’installer des sensors et autres technologies modernes de télédétection d’alerte aux frontières liquides et terrestres ; promouvoir l’éco-tourisme.