Lors de la deuxième réunion du conseil des ministres tenue ce vendredi 21 juin à la cité de l’Union africaine, le président Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement à faire de la question de l’amélioration du climat des affaires un pilier «fondamental» et «incontournable» des politiques publiques, pour la définition et la mise en œuvre des réformes qui rencontrent les doléances des opérateurs économiques.
Malgré le faible taux de réalisation dans ce secteur, Félix Tshisekedi a noté dans sa communication les efforts réalisés par les différents ministères réformateurs durant son premier quinquennat.
À l’en croire la première édition du baromètre national du climat des affaires ainsi et d’autre rapports ad hoc ont confirmé que les opérateurs économiques sont confrontés à des difficultés réelles.
«Le Gouvernement s’était engagé à prendre des réformes et mesures pratiques, conformes et appropriées aux problématiques que rencontrent les opérateurs économiques, en vue de rendre l’environnement des affaires beaucoup plus favorable et attractif» a déclare Patrick Muyaya, le ministre de la communication et porte parole du gouvernement qui a lu ce compte rendu à la radio télévision nationale congolaise (RTNC)
C’est dans cette optique, précise Patrick Muyaya, que le président de Félix Tshisekedi a réitéré sa volonté de poursuivre l’évaluation des réformes ayant trait à l’amélioration du climat des affaires.
Ainsi, il a chargé la cheffe du gouvernement, le ministère du Plan, la cellule climat des Affaires ainsi que tous les autres services ayant en charge la question du Climat des Affaires, d’identifier dans les plus brefs délais des actions prioritaires à exécuter et de poursuivre avec le mécanisme de suivi-évaluation déjà expérimenté en attendant le développement d’un plan stratégique pluriannuel.
D’après le porte-parole du gouvernement, ces initiatives devront être précédées d’une évaluation permettant d’apprécier l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes jusqu’à ce jour.