Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongo est revenu, au cours de l’émission Parole aux auditeurs sur la radio Okapi, sur la promotion du commence extérieur et intérieur de la RDC. À ce sujet, il a insisté sur le système fiscal congolais qui selon lui, «ne devrait pas constituer un goulot d’étranglement du commerce et à l’interne et en externe» de la RDC.
À cet effet, il réitère sa détermination à poursuivre le chantier mis en place par son prédécesseur qui supprime les taxes toxiques.
«Nous sommes sur un chantier important sur la suppression des 19 taxes toxiques et l’allègement d’autres qui qui rendent les produits moins compétitifs», a dit Julien Paluku.
Julien Paluku est d’avis que la multiplicité des taxes décourage les investisseurs à s’installer en RDC.
«Quand un opérateur économique s’installe en RDC, après quelques temps, il est obligé de fermer puisqu’il fait face à plus de 150 taxes», a-t-il expliqué.
Pour le commerce interne, Julien Paluku rappelle que sa promotion passe par quelques infrastructures de base.
L’ancien ministre de l’industrie indique que les premiers éléments sont les infrastructures routières, les infrastructures énergétiques, entre autres qui, du reste, «sont des éléments déclencheurs d’un nouveau système économique interne pour permettre la fluidité de nos produits afin de permettre la transformation des produits de leurs centres de production pour leurs centres de consommation».
Il fait savoir qu’ils doivent lier la stratégie du commerce en interne avec la stratégie des 4 ministères. Le ministère des infrastructures, le ministère du développement rural, le ministère de l’Énergie et celui de l’industrie couplés au ministère du commerce extérieur qui doivent travailler ensemble pour mettre en place la stratégie de «diversification de l’économie qui permettant à ce qu’il y ait un commerce intra-congolais pour faciliter une économie fluorescente de la RDC».
Dans le même temps, il note que l’économie de la RDC se trouve dans un état mitugieux caractérisé par un volume des exportations par rapport à l’importation.