Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI) en RDC, Gabriel Leost, a rencontré, jeudi 04 juillet, le ministre des Finances congolais, Doudou Fwamba pour féliciter les autorités congolaises après l’approbation par cette institution financière de la 6ème et dernière revue de l’accord FEC, rapporte la cellule de communication du ministère des finances.
À l’issue de cette audience, Gabriel Leost a laissé entendre qu’il vient d’avoir l’honneur d’être reçu par le Ministre des Finances car, dit-il, c’était l’occasion, effectivement, à travers lui, de féliciter l’ensemble des autorités de la RDC puisque le 3 juillet s’est tenu le Conseil d’administration du Fonds monétaire international qui a validé la sixième et dernière revue du programme économique soutenu par la facilité élargie de crédit ( FEC) du Fonds monétaire international.
Pour lui, en effet, l’achèvement réussi de ce programme, marque un moment historique pour le pays.
« C’est un moment quand même important, on peut même dire historique puisque c’est pour la première fois de l’histoire de la RDC du Congo qu’un tel programme va jusqu’à sa fin, c’est-à-dire que l’ensemble des revues ont pu être conclues », a-t-il déclaré.
De son côté, le ministre Doudou Fwamba a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre les réformes structurelles entamées, afin de consolider la relance économique et améliorer les conditions de vie des Congolais. Ce succès ouvre la voie à une coopération renforcée avec les partenaires au développement.
Avec la conclusion de la dernière revue de l’accord au titre de la FEC, la RDC bénéficie d’un décaissement immédiat de 152,2 millions de DTS (environ 224,7 millions de dollars) pour soutenir les besoins de balance des paiements, portant le total des décaissements à ce jour à 1 066 millions de DTS (environ 1 milliard 573,8 millions de dollars).
Pour la sixième et dernière revue de l’accord FEC, le FMI a fait savoir que tous les critères de performance quantitatifs ont été respectés, à l’exception du critère de performance sur le solde budgétaire intérieur, qui n’a pas été atteint en raison de dépenses exceptionnelles plus élevées que prévu, principalement pour la sécurité et les élections générales de 2023.