Dans la perspective de l’arrivée prochaine du Fonds Monétaire International, le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi a attiré lors de la récente réunion du Conseil des ministres l’attention du Gouvernement sur la nécessité d’examiner les conditions ou contraintes auxquelles le pays sera soumis avec ce nouveau programme, et ce, avant d’engager la RDC formellement avec cette Institution de Bretton Woods.
Le chef de l’État a appelé à une évaluation préalable de la situation macroéconomique, assortie des simulations réalistes, en vue de ne pas compromettre le succès des efforts de la République Démocratique du Congo.
Ainsi, rapporte le compte-rendu dudit conseil, la Première ministre Judith Suminwa a été encouragée, avec le Ministre des Finances, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget ainsi que les différents Ministères sectoriels concernés, à mettre en place une équipe de travail afin de s’assurer que les options stratégiques ne vont pas heurter le prochain engagement et nouveau programme avec le Fonds Monétaire International.
En prélude de son instruction, le président de la République a rappelé le gouvernement sur les prouesses de l’aboutissement du programme économique soutenu par le Fonds Monétaire International (FMI) avec la consolidation des réserves de change qui ont été évaluées à 6 milliards de dollars américains contre 1,7 milliards au début dudit programme en juillet 2021. Pour Félix Tshisekedi, ce résultat a permis également de stabiliser progressivement le cadre macroéconomique, dans un contexte sanitaire, sécuritaire et humanitaire difficile.
En revanche, il a reconnu que l’inflation reste élevée et le taux de change instable du fait notamment de l’impact de la crise internationale sur économie de la RDC.
Samuel Nakweti