Selon le numéro un de la province du Kasaï Oriental, les émissions politique ne sont pas interdites mais elles sont suspendues.
« On n’a pas interdit les émissions politique mais on les a suspendu. C’est pour évaluer, aux cas par cas les chaînes si elles sont habilitées à faire animer les émissions politiques. Et aussi les animateurs, est-ce qu’ils sont formés, ils ont requis une formation appropriée pour pouvoir animer ces émissions là. C’est le temps d’évaluer de concert avec les directeurs des programmes, le Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et l’union nationale de la presse du Congo (UNPC) « , explique Alphonse Ngoyi Kasanji, au téléphone de Politico.cd tout en rappelant qu’à un certain temps, on a pris une décision d’interdire les publicités des diamants pendant la journée, « parce qu’on avait remarqué vraiment beaucoup d’égarement qui empêchaient nos enfants d’aller à l’école parce qu’on leur faisait croire qu’ils pouvaient gagner de l’argent en évoluant dans le secteur diamantifère. »
D’après le Gouverneur, c’est la même situation, affirmant qu’il a remarqué qu’il y avait beaucoup « d’égarement dans ce secteur là, et tous les journalistes qui animaient ces émissions, pour la plupart, ils n’avaient pas une formation requise. »
« Nous venons d’avoir une réunion tout à l’heure avec les directeurs de programmes de toutes les chaînes de la place qui ont salué la mesure et y adhère. Il reste maintenant d’évaluer aux cas par cas chaque chaîne, chaque animateur des émissions, est-ce que ce sont des chaînes commerciales, des chaînes habilitées à diffuser ou à animer ou faire animer des émissions politique? Ce ne sont pas des chaînes communautaires, religieuses etc. Tous les cas seront passés au clair, et en ce moment là les émissions peuvent reprendre avec les animateurs formés« , dit Ngoyi Kasanji. Et d’ajouter: « le gouvernement prend des mesures quand il le faut pour le bien être de sa population. Donc, il nous revient de réglementer les choses, de faire respecter le règlement. Donc ça n’a rien avoir avec une certaine date ou une certaine opinion politique« .
Cette mesure intervient toutefois à quelques jours de la fin du mandat du président Joseph Kabila, le 19 décembre prochain, et dans un contexte de repression où les govuernement congolais est souvent accusé par les organisations de défense des drotis de l’homme et de la liberté d’expression.
3 commentaires
Hum, « bien être de la population »! Vous croyez vraiment que vous pouvez duper la population?
voila un autre clown qui sort ne nul part est cet aujourd’hui qu’il veut s’assuré que les journalistes ont les compétences requises pour animer une émission à caractère politique
Pour combien de billet as-tu vendu ton âme ?
Yebela
s’informer est un droit democratique, l’interdir ou les suspendrer est une atteint aux droits humaines,qu’ils arretent chercher de fausse excuser,les vraies raisons son connu de tous