C’est le 23 janvier que le journal AfricanNews a notamment relayé de cette affaire, citant des sources proches du dossier. Jean-Louis Kayembe a été écroué au cachot du Parquet général de la Gombe le lundi 21 janvier et aurait été libéré mardi 22 sur instruction « d’une grosse légume de l’appareil judiciaire« . Bien avant que Félix Tshisekedi ne prête serment le 24 janvier.
Par ailleurs, le dossier remonte de plusieurs moins. Toujours selon AfricaNews, un journal kinois, cette interpellation fait suite à une initiative du ministre d’État en charge de la Justice, qui a récemment nommé une nouvelle équipe dirigeante à l’Inspection générale du judiciaire des Parquets par arrêté 021 en vue de donner un nouveau souffle à cet important service.
Les inspecteurs judiciaires qui ont entendu M. Kayembe lui reprochent « le détournement présumé des deniers publics, notamment le fait d’avoir illicitement décuplé le nombre des membres de la commission de suivi de la bancarisation alors que cette réforme initiée par le gouvernement de la République vise à diminuer le nombre des fictifs au sein de l’Administration publique. »