Contrairement à une rumeur repandue sur les médias sociaux, les représentations de l’OGEFREM (office de gestion du fret maritime) de Mombasa, au Kenya, et de Dar-es-salaam, à Tanzanie ne sont pas fermées.
« Elles sont bel et bien opérationnelles, » c’est ce qu’a confirmé le directeur général de L’OGEFREM, Patient Sayiba au cours d’un point de presse tenu ce vendredi 6 mars au siège de cette entreprise dans la commune de la Gombe.
Tout est parti d’une courte séquence vidéo d’un député kenyan accusant cet établissement public de tracasserie dans son antenne de Mombasa en Tanzanie.
Cette vidéo datant de 2019 a été ressurgie sur tweeter par l’homme politique congolais Adam Bombole.
Il s’en est suivi des commentaires tonitruants et des accusations de corruption contre les agents de cet office congolais et son directeur général.
Réagissant à ces » allégations mensongères », Patient Sayiba a tenu à recadrer les faits et contrer cette initiative visiblement l’oeuvre d’une certaine catégorie des opérateurs économiques incapables d’opérer correctement, « sans la fraude ».
A en croire le DG de l’OGEFREM, ces propos sont d’un député kenyan au cours des retrouvailles non officielles.
Le port de transit de l’OGEFREM à Mombasa est bel et bien opérationnel, comme a pu le prouver le représentant du directeur général de L’OGEFREM via un appel vidéo, il a téléphoné le représentant de l’OGEFREM à Mombasa qui, images à l’appui, a montré son équipe en plein travail. Et ce, en présence des journalistes.
» Au moment où je vous parle, le bureau de représentation de
l’Ogefrem à Mombasa et à Dar-es-salaam sont bel et bien opérationnels. Il n’y a jamais eu une quelconque décision des autorités Kenyanes de les fermer « , a-t-il déclaré.
Les services de communication de l’OGEFREM ont, en outre, balancé une vidéo de l’ambassadeur de la RDC en Tanzanie, Jean-Pierre Mutamba, qui a confirmé, preuve à l’appui, que la représentation de l’OGEFREM de Dar-es-salaam fonctionne en bonne et due forme.
Ce mandataire commercial stigmatise l’attitude des certains compatriotes prompts à salir l’image de leur propre pays même sur base des simples rumeurs non vérifiées.
Il a en outre rappelé que « son entreprise est un outil important de souveraineté de la RDC et n’est impliqué ni de près ni de loin à quelques tracasseries que ce soit » a-t-il formellement démenti.
Et de rajouter : « le fret congolais appartient à l’Etat congolais et c’est lui qui en fixe les conditions et modalités. »
«La marchandise congolaise, poursuit-il, qui passe par l’un de nos trois ports de transit (Mombasa, d’Anvers ou de Dar-Es Salam) reste quand même la marchandise congolaise, » signale-t-il tout en précisant que les FERI( Fiche électronique de renseignements à l’importation) et FERE( Fiche électronique de renseignements à l’exportation) ne sont pas du goût de certains opérateurs économiques véreux.
Pourtant ces outils électroniques permettent à l’État d’exercer de droit sa souveraineté et son droit de contrôle et ce, en un temps réduit.
« Nous devons savoir ce qui va arriver dans notre pays. Et si ce sont des armes qui passent par-là, qui va en donner des explications ? Sinon, l’Office de gestion du fret ! Il ne s’agit pas des tracasseries mais bien au contraire, ce sont des mesures non seulement de sécurité mais aussi mêmes de facilitation du commerce !» a-t-il finalement conclu.
Thierry Mfundu
Un commentaire
Le fameux FERI Certificate coute trop chere et je n’ai jamais compris deux choses.Nous payons en Euro dans un compte loge en Italie.C’est ca la souverainete?