L’inspecteur Victor Batubenga Mbuyi entend aller jusqu’au bout de sa démarche pour faire éclater la vérité sur l’affaire de 15 millions de dollars qui se seraient volatilisés, 15% donc du montant total de 100 millions remis aux sociétés pétrolières, dans l’affaire des pertes et manque à gagner que ces sociétés ont réclamés au trésor public.
Dans une correspondance adressée au procureur général de la République près la Cour de cassation, Victor Batubenga fait savoir qu’il fait « face à des obstructions » dans son enquête et invité le procureur à « tirer toutes les conséquences de droit nécessaire et apporter son assistance en vue de l’approfondissement des investigations dans cette affaire ».
Cette correspondance est accompagnée d’un annexe qui retrace le parcours de l’enquête menée par l’inspecteur financier, jusqu’à l’étape à laquelle il a rencontré ce qu’il qualifie des « obstructions « .
À la présidence, l’enquête de Victor Batubenga a été qualifiée d’irrégulière. Dans une correspondance lui adressée, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe lui a demandé de suspendre ladite enquête.
La Fédération des entreprises du Congo, FEC, a pour sa part dénoncé des tracasseries de l’inspection générale des finances, IGF, à l’égard de trois des ses membres dont les entreprises brassicoles. Le directeur de cabinet du président, Vital Kamerhe, a aussi signifié à la FEC que ces enquêtes de l’IGF sont irrégulières.