Interrogé dans une interview exclusive par Jeune Afrique sur la delicatesse de l’application du nouveau code minier, un an et demi après sa promulgation, Félix Tshisekedi estime que le code minier ne sera ni revu ni ajusté.
« Non, il ne fera l’objet d’aucun ajustement. Mais il ne faut pas non plus être obtus. Nous devons rester à l’écoute des investisseurs, comprendre leurs difficultés. L’objectif étant de parvenir à une relation gagnant-gagnant, » a-t-il affirmé.
Pour Felix Tshisekedi, « les investisseurs apportent leurs capitaux pour développer leurs activités chez nous, qui sommes les détenteurs de ces terres, de ces richesses : il ne me semble pas sorcier de pouvoir travailler de concert, dans l’intérêt des uns et des autres. »
S’agissant de la mise sous audit des grandes entreprises publiques, comme la Gécamines, Félix Tshisekedi estime que c’est au Gouvernement que revient cette responsabilité d’initier les audits notamment lors de la nomination des nouveaux mandataires.
« Ce n’est pas mon rôle, c’est celui du gouvernement. Maintenant, cela me semble logique : quand il y a de nouveaux mandataires à la tête de telle ou telle entreprise, il est souvent nécessaire de procéder à un audit afin de partir sur des bases réelles et saines, » a-t-il indiqué.
Thierry Mfundu
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Discours logique.