C’est la question autour du quelle de mouvements de jeunes entrepreneurs, étudiants, associatifs et des différentes formations politiques, réunis autour d’une table ronde organisée au centre Arrupe, ont tenté de peaufiner, des stratégies à mettre en place pour défendre et promouvoir, les « droits de la femme ».
D’entrée de jeu, madame Sylvie Nokolomonie, facilitatrice de cet échange entre jeunes, a demandée aux Filles et Garçons de bien noter que la journée du 08 mars, « ne renvoie pas à la fête des femmes mais plutôt à la lutte », a-t-elle martelée cette juriste membre de l’association des Femmes Juristes du Congo. Tout en insistant sur le faite qu’on ne peut défendre les droits de la femme « sans pour autant les connaitre » .
Elle qui a la maîtrisé des instruments juridiques ratifiées par la RDCongo , « conventions et chartes internationales », n’a pas hésiter de dire aux jeunes et de faire un constant amer sur les conditions du droits de la femme qui, « laissent à désirer », selon elle.
« Il est temps d’évaluer les différentes déclarations, conventions et chartes afin de définir un plan d’action conduisant au changement en se basant sur notre propre constitution, nos réalités, nos Us et coutumes ».
Connaissant la complexité de la mise en application de nos textes, qui prônent la parité et l’égalité de chances entre l’homme et la femme, mais piétines le respect des droits de la femme. Sylvie Nkolomonie n’a pas un instant hésité de dire aux jeunes réunis, de demander aux autorités de les faire évoluer, dans les recommandations qui découleront de la table ronde.
A l’insu de ce tableau ronde, les jeunes ont reformulés quelques recommandations :
Au Gouvernement Provincial :
- D’améliorer les conditions sécuritaires dans les centres urbains et territoires de la province,
- De créer un cadre idéal d’échange permanent et d’encadrement des Femmes marginalisées,
- De répertorier les femmes valeureuses dans le but de concocter un carnet qui servira de repère à la génération future,
-De veiller au respect du genre au sein des partis politiques quand il s’agit de nomination,
- De travailler dans l’esprit de promouvoir le genre, l’égalité en province,
- D’évaluer toutes les activités qui seront organisées au courant de ce mois dédié à la femme,
-De prendre en compte les recommandations des Jeunes qui réfléchissent sur cette thématique en intégrant leur approche pour amélioration,
3. Au Partenaire du REMACK, Internews :
-D’appuyer le REMACK en organisant régulièrement des tables rondes de réflexion,
-D’appuyer les radios communautaires en produisant des émissions en langues locales
En vue de sensibiliser les Femmes,
-De créer un groupe, un réseau fonctionnel de réflexion sur les questions liées au développement intégral de la Femme.
-D’organiser une autre table ronde de réflexion en vue d’évaluer les activités menées par les jeunes durant le mois de mars
Il faut dire que cette table à ronde de réflexion, qui a réunis plusieurs jeunes venus du quatre coins de la ville de lubumbashi, a été rendue possible grâce au Réseau de Médias Associatifs et communautaires du Katanga, REMACK en sigle avec l’appui de Internews.
✍ Adrien Ambanengo @ambadrien | politico.cd ■