La fiche synthétique de la situation des finances publiques du mois de février 2020 annonce un déficit de 180 milliards de CDF. Il résulte des recettes de 454 milliards de CDF, contre des dépenses de 634 milliards de CDF.
« Sur les deux premiers mois de l’année 2020, les recettes et les dépenses ont représenté respectivement 953 milliards de CDF et 1.270 milliards de CDF. Il en résulte un déficit cumulé de 317 milliards de CDF, financé en partie par les Bons de Trésor à hauteur de 119 milliards de CDF« , renseigne la fiche synthétique de la situation financière au mois de février 2020, publiée par la cellule de communication du ministère des Finances.
Parmi les causes du déficit, il y a notamment la sous-réalisation des recettes comparativement aux prévisions ainsi qu’aux dépassements observés au niveau des dépenses.
Au cours de ce mois de février, les dépenses de rémunérations et de fonctionnement ont représenté 77,9% du total des dépenses. Quant aux dépenses d’investissements, elles sont passées de 0,2% en janvier 2020 à 2,5% en février 2020.
À l’instar du mois de janvier 2020, la part des dépenses des rémunérations et de fonctionnement sur les dépenses totales est restée prépondérante.
Au cours du mois de février 2020, les recettes courantes collectées par le Trésor public ont été négativement affectées par la baisse des recettes pétrolières de plus de 45%, consécutivement à la chute des cours mondiaux du pétrole.
La mobilisation des recettes constitue toujours une priorité nationale pour élargir l’espace budgétaire de l’État.
À cet effet, des actions spécifiques sont en cours d’implémentation à différents niveaux, en harmonie avec les mesures d’accompagnement prévues par la Loi des finances 2020.
Elles bénéficient de l’implication de l’ensemble du gouvernement de la République et concernent, notamment le renforcement des dispositifs de collecte de la TVA, la lutte contre la fraude fiscale et douanière ainsi que la digitalisation de la chaîne des recettes.
Cette fiche synthétique souligne les efforts poursuivis par le gouvernement pour préserver l’adéquation entre l’exécution des opérations financières de l’État et la nécessaire stabilité du cadre macroéconomique.
Et cela, en droite ligne avec les engagements conclus dans le cadre du programme de référence avec le Fonds monétaire international.
Thierry Mfundu