Dans le grand stade de la République Démocratique du Congo, où la corruption semble parfois jouer en ligue professionnelle, une question nous taraude : Qui surveille l’arbitre ? La lumière crue des projecteurs se braque aujourd’hui sur Jules Alingete, le gardien en chef de l’Inspection Générale des Finances (IGF), pris dans une mêlée d’accusations qui pourrait bien être le Clásico de tous les scandales.
Le Comité de Surveillance des Finances Publiques, telle une équipe d’analyse vidéo VAR, a relu les bandes et levé le drapeau. Il semblerait que notre arbitre vedette, chargé de surveiller les hors-jeux de la corruption, ait lui-même franchi la ligne, orchestrant ce qui ressemble à un réseau mafieux sophistiqué. Extorsion de fonds de sociétés privées, blanchiment d’argent – les chefs d’accusation lus semblent sortis tout droit d’un manuel sur « Comment ne pas être un arbitre ».
Les Fautes sur le Terrain. Six incidents, six fautes de jeu où Alingete semble avoir troqué son sifflet contre des liasses de billets. Comme un avant-centre trop zélé pensant que le but justifie les moyens, il aurait perçu des sommes astronomiques pour des services d’arbitrage très, très personnels. Mais dans ce match contre la corruption, marquer contre son propre camp n’est pas vraiment ce que les supporters attendent.
Le VAR de POLITICO.CD entre en Jeu. Quand l’arbitre est pris la main dans le sac, qui appelle la vidéo assistance ? La justice congolaise, maintenant sous pression, doit endosser le rôle de l’arbitre ultime, passant au ralenti chaque action douteuse pour séparer les faits des fictions. Mais dans un match où la corruption semble jouer à domicile, peut-on vraiment espérer une décision juste ?
L’Homme derrière le Sifflet. Jules Alingete, jusqu’alors considéré comme le Messi de la lutte anti-corruption, est maintenant sur la sellette. Son CV, aussi brillant soit-il, ne le protégera pas des tacles glissés de la vérité. Si les accusations s’avèrent vraies, c’est une carte rouge directe qui l’attend, sans passer par la case départ.
Et Maintenant ? Alors que la RDC retient son souffle, les joueurs de tous bords attendent de voir si la justice sifflera la fin de la récréation ou si, une fois de plus, le match se terminera dans la confusion, avec des décisions arbitrales laissant les supporters pantois. Nous, à POLITICO.CD, restons aux avant-postes, prêts à commenter chaque rebondissement, chaque déclaration, et surtout, prêts à questionner : Qui surveille l’arbitre ? Parce que dans le jeu crucial de la gouvernance et de l’intégrité, la RDC mérite des arbitres à la hauteur, des hommes et des femmes intransigeants qui jouent selon les règles, pour le bien de tous.
Lisez donc ce dimanche, la première d’une longue série qui vous révèle cette grosse affaire.
Litsani Choukran,
Le Fondé.
Un commentaire
Les procureurs. On les observe.