Face à ce que l’OGEFREM qualifie d’acharnement contre son Directeur Général, voici les indéniables vérités qui éclaboussent les détracteurs de Patient Sayiba. L’interpellation du DG de l’OGEFREM par le Parquet près la Cour de Cassation semble d’emblée confirmer que l’ancienneté dans une profession n’est pas synonyme d’une expertise avérée et fait en temps même appelle aux praticiens de bonne foi quelques soient les apparences extérieures d’une affaire.
En effet, qui est le Plaignant dans cette affaire, de quoi accuse-t-on réellement le DG de l’OGEFREM et à qui profite le crime ? Jusque-là, une nébuleuse plane autour du Plaignant, la régularité de la procédure et la justesse des différents mandats lancés contre lui.
D’où, la nécessite d’un profond recadrage, apprend-t-on des experts du droit; tel serait d’ailleurs l’économie de la lettre du VPM au Procureur qui fustige certaines violations de la loi par le Parquet.
Parmi ces irrégularités, on nous laisse lire l’incompétence de cette Juridiction, car Sieur SAYIBA, DG de l’OGEFREM, n’est pas justiciable de la Cour de Cassation; d’où l’injonction à peine voilée faite au Parquet de se dessaisir dudit dossier.
A quoi rime alors cette démarche du Parquet ?
Serait-elle une conjuration politique, une machination judiciaire ou encore il s’agit tout simplement d’une conspiration politico-judiciaire montée de toutes pièces pour faire tomber un Homme dont la gestion transparente et hautement professionnelle dévoile l’incompétence des certains leaders qui ne le sont que de nom et en même temps met en péril certains intérêts occultes des ennemis de la République qui voient dans chaque projet une occasion de se taper des Commissions ?
Nos investigations font état des accusations qui porteraient dans un premier temps sur le détournement de 21 millions dont 7 millions d’un crédit contracté auprès de Afriland First Bank moyennant une lourde hypothèque et un montant de 14 millions issus des recettes FERI. La totalité (21 millions) de ces deux opérations serait domiciliée à l’étranger dans des sociétés écrans.
Ensuite, les travaux du port sec qui auraient subis le choc de cette opération et seraient à l’arrêt après tripatouillage ou recyclage des documents.
Le PV d’audition des Sieurs UMBA et MUSHEBA respectivement, Directeur de l’OGEFREM DRKK et Sous-Directeur Kasumbalesa aurait accablé le DG de l’OGEFREM dans ces allégations de détournement.
Enfin, à tout ceci, deux autres opérations étoufferaient les finances de l’OGEFREM à savoir un prêt de 20 millions octroyé par la Firme italienne GENOVESE et un procès que FRABEMAR, un ancien Mandataire, aurait gagné contre l’OGEFREM avec des dommages intérêts de l’ordre de dollars américains 900 milles et ce, sans compter la
rupture du contrat avec la firme sud-africaine RRA.
D’où la crainte justifiée, selon les dénonciateurs, de voir ce projet s’ajouter à la longue liste d’éléphants blancs de la RDC ; un projet dont les travaux ne devaient prendre que 36 mois.
D’entrée de jeu, les dénonciateurs ont sciemment tût deux enquêtes menées sur ce projet port sec par la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances ; lesquelles enquêtes s’étaient clôturées avec mention « Félicitations ».
Pour entretenir le sensationnel, ils ont en même temps déformé le contenu d’un PV d’audition des deux cadres de l’OEGEFREM soit disant que ce PV aurait accablé le DG de l’OGEFREM. Il n’en est rien.
Nos investigations révèlent qu’au sujet des accusations du détournement de 7 millions du crédit pris à Afriland First Bank, cette dernière a disculpé le DG de l’OGEFREM présentant au Parquet des preuves irréfutables de la régularité d’un crédit de 3 millions qui ont servi à la réalisation des travaux actuellement en cour à Kasumbalesa dont l’érection de la clôture de 62 hectares, le compactage de 20 hectares, …A ce sujet, un prêt de 7 millions à Afriland sur base des documents recyclés relève de
l’imaginaire pur et simple.
Il en est de même de la somme imaginaire de 14 millions issue des recettes FERI.
Si ces opérations sont imaginaires, il ne saurait en être autrement des sociétés écrans où ces sommes seraient domiciliées. Devrait-on condamner le fait pour le DG de l’OGEFREM de relever le niveau de l’OGEFREM par l’amélioration du système d’exploitation de gestion du fret à l’import et à l’export au point de résilier un contrat léonin avec l’opérateur italien FRABEMER ?
Qu’apprend-t-on de ce contrat qui était contrôlé par un étranger, à l’étranger (Italie) pour ne produire que 400 à 450 milles mensuellement alors que le nouveau système mis en place par Sieur SAYIBA TAMBWE a fait passer cette recette du simple à plus du double, voire au triple par un contrôle sur place ?
Peut-on reprocher à un Mandataire qui, face à un contrat improductif, met en place des mécanismes de correction allant de l’amélioration de certaines clauses à la résiliation d’autres contrats et renforcement stratégique des mandataires selon leur efficacité par zone géographique ?
Tel est le cas du contrat RRA résilié pour inefficacité et la multiplication des mandataires par zone géographique en réponse aux faiblesses du contrat monopolistique de FRABEMAR.
Soulignons en passant que FRABEMAR, après rupture de son juteux contrat, s’est fait des bonnes raisons de s’attaquer à l’OGEFREM en utilisant des politiciens autres fois bénéficiaires occultes des retombées de ce contrat.
A ces politiciens s’ajoutent des anciens Responsables actuellement à mal de positionnement et quelques congolais inconscients. Cette déduction a le mérite de répondre à la question de savoir à qui profite le crime.
Faisant appel à un principe de droit ACTORI INCUMBIT PROBATIO ou encore AFFIRMANTI INCUMBIT PROBATIO pour laisser la charge de la preuve à celui qui allègue les faits, dans ces accusations, nos recherches démontrent aussi qu’il n’existe aucun prêt de 20 millions auprès de GENOVESE et même si tel était le cas, rien ne l’interdit encore que l’hypothèque est une mesure de sûreté reconnue par la loi.
Parlons encore du projet port sec de Kasumbalesa que certains politiciens voulaient s’accaparer avant la mise au point du DG SAYIBA sur le fait que ce projet intégrateur n’est pas un gâteau mais réellement un projet de la République.
Allez-y comprendre, dans ce dossier, d’où viennent la rage et le désespoir des pilleurs de la République.
Comment est-on passé de 125 millions à 300 millions dans le projet port sec ? Ce passage s’explique aisément par les différents coûteux et indispensables modules qui ont été ajoutés dans la réévalution des études précédemment faites tout en précisant que cette enveloppe sera produite dans le cadre d’un contrat « joint- venture ».
Enfin, nos investigations ont été orientées vers la demande faite auprès de la BAD mais qui, malheureusement, a fait l’objet des memos des certains congolais demandant à la BAD ne pas y réserver une suite favorable en vue de donner raison à leurs combats occultes contre l’OGEFREM alors que, par ce coup bas, c’est à la RDC qu’ils font réellement mal.
Avec ce dernier constat, il y a lieu de se poser la question de savoir qui veut que ce projet reste un éléphant blanc ? Est-ce celui qui cherche les moyens pour son aboutissement ou celui qui multiplie des actions de sape pour freiner les efforts et élans louables de ce vaillant DG ? Nos annexes en disent long.
A la justice, nous demandons de pas se tromper de cible car les vrais « détourneurs » voudraient détourner son attention par ce montage et il n’est pas exclu que les vrais coupables sont dans les rangs des accusateurs tels qu’on peut d’ailleurs les identifier à plusieurs niveaux.
Jean-Michel Mpangi Mutombo