On se réveille le matin pour se rendre tous au centre-ville (Gombe). Tous partent à sens unique. Conséquence, les embouteillages monstres sur les grandes artères de la ville de Kinshasa.
Sur cette épineuse question des embouteillages, l’on voit l’autorité de l’Etat bafouiller. Et, plusieurs questions sont sur les lèvres, celles de savoir que font les autorités congolaises dans la gestion de la chose publique ? Comment faire pour remédier ces problèmes d’embouteillages qui tiennent à l’haleine les paisibles citoyens congolais au quotidien ? Que manque encore au gouvernement congolais pour prendre à bras-le-corps ces fameux embouteillages ?
Depuis 1960, aucune action concrète n’a été menée dans le sens de désengorger la ville de Kinshasa en général et la commune de la Gombe en particulier. Alors que les espaces verts abondent dans la commune de N’sele. Que font les dirigeants du pays pour penser à désengorger la ville de Kinshasa ?
Face aux difficultés quotidiennes, Judith Tuluka ne doit plus perdre du temps car, l’espoir du congolais réside sur ses épaules. Elle doit travailler en mode d’urgence pour procurer le bonheur au peuple congolais à travers des actions efficientes de sa prochaine équipe gouvernementale. Sera-t-elle à la hauteur de ces attentes? Réussira-t-elle à faire baisser le taux de chômage en RDC? Son gouvernement construira-t-il des routes des dessertes agricoles? La justice sera-t-elle équitable pour tous? Les défis sont multiples.
Pendant ce temps, la toute première Première ministre passe encore du temps à consulter toutes les forces vives de la nation. Qui la bloque encore pour constituer son équipe gouvernementale ? C’est anormal! Les peuples s’impatientent!
Entre-temps, les sociétaires de l’union sacrée de la nation se divisent pour le perchoir de l’Assemblée nationale. Déjà, à l’assemblée provinciale de Kinshasa, l’élection du bureau définitif s’est déroulée sur fond de tension. Levi Mbuta, élu de la circonscription de Kimbanseke, qui a conduit le ticket de l’union sacrée, a été élu président de cet organe délibérant avec 23 voix sur un total de 43 votants sur les 48 députés provinciaux.
Alors le président du bureau d’âge, Amous Mbokoso, avait préféré reporter cette élection au 24 avril pour manque de moyens financiers. Cette élection s’est tenue avec la détermination des élus provinciaux qui ont exigé le respect du calendrier. Après l’installation du Bureau définitif, des voix se sont élevées pour dénoncer les irrégularités autour de ces scrutins des membres du bureau définitif.
En revanche, à l’Assemblée nationale, les violons ne s’accordaient plus entre Mboso, Kamerhe et Bahati pour le poste du président du bureau définitif. À l’issue des élections primaires à la Chambre basse du parlement, l’union sacrée ne saurait plus retrouver son unicité de commandement autour du Présidium.
La course à ces scrutins pour le poste du speaker, quoi qu’elle est démocratique, a créé un fossé voire même un véritable malaise qui ne dit pas son nom au sein de cette famille politique chère à Félix Tshisekedi.
Cette guerre de positionnement ne profite pas au Congo de Lumumba qui a du mal à nous montrer l’orage du changement pour flatter les narines de ses filles et fils. Ce Congo n’arrive pas à relever les défis de son paradoxe. Alors que les aïeux nous avaient promis de le bâtir pour qu’il soit plus beau qu’avant, est devenu, ridiculement, un géant aux pieds d’argile, un tigre en papier…
Plus longtemps encore, au-delà d’une nouvelle décennie, c’est, apparemment, le temps que se donnent les observateurs de bon aloi, pour voir poindre à l’horizon des lueurs d’espoir. Comme quoi, Tshisekedi passera et ne marquera, peut-être, pas son temps.
C’est donc, en vain, qu’on attendra le changement sur un plateau d’or tant que les nouvelles autorités, sous la férule de l’Union Sacrée de la nation, n’auront pas compris qu’elles sont solidaires et entièrement responsables du temp comptant pour le reste du mandat dont le peuple congolais tirera, en dernier ressort, les conséquences.