Le Fondé

Une semaine après des élections historiques en République démocratique du Congo, le peuple congolais ne sait toujours pas qui sera son futur président, alors que des tractations pleuvent en coulisses, susceptibles de finalement putréfier l’expression du souverain primaire.

Retour sur les trois dernières années d’un cadre Kabiliste en perdition. Une quête de survie personnelle, entre manipulation et contradiction, le poussant à tout monnayer.
Tryphon Kin-kiey Mulumba, le Grand Crabe de Kabila débarque chez Tshisekedi.

Prenez un processus électoral gibbeux, une commission électorale qui n’en fait qu’à sa tête, une Cour constitutionnelle assujettie et des institutions au service du candidat du pouvoir, une opposition impuissante, divisée et surtout peu à la hauteur… vous obtiendrez le parfait capharnaüm électoral que la République démocratique du Congo connaît en ce monde.

Pressé par l’opposition, la rue et la Communauté internationale, Joseph Kabila tente d’assurer son avenir en créant hâtivement une coalition explosive afin de garder le pouvoir.

Le go pour des actions de haute envergure a été donné, mercredi 18 juillet 2018,, au cours d’une cérémonie de signature de la Charte du Collectif d’Actions de la Société civile (CASC), organisée au Centre d’étude pour la promotion d’actions sociales (CEPAS) de Kinshasa  en vue du rétablissement d’un Etat de droit en République démocratique du Congo (RDC).

Pour Rostin Manketa, Directeur exécutif de la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV), la nomination du général John Numbi Banza Tambo au poste d’inspecteur des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), revient à promouvoir l’impunité et constitue une menace pour les défenseurs des droits de l’homme.

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