Le football congolais est en deuil. Jean Mukul Korando, ancienne gloire de l’AS Vita Club, est décédé ce vendredi 7 juin à Kinshasa à l’âge de 49 ans. Attaquant électrique aux appuis dévastateurs, il avait porté les couleurs de la grande équipe de Kinshasa dans les années 1990.
« Jean Mukul est décédé aujourd’hui, il était malade depuis un moment. Et il a piqué une crise chez lui à la maison. En ce moment nous parlions son corps vient d’être placé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire » , confirme maître Alain Makengo, Président de la Ligue Sportive pour la Promotion et la Défense des Droits de l’homme (LISPED)
Natif de Kinshasa, Jean Mukulu Kasongo Banza avait débuté sa carrière dans des petites formations de la capitale. Ce avant de rejoindre l’AS Vita Club à seulement 20 ans. Sa vitesse et ses dribbles ont rapidement fait de lui l’un des chouchous du public vita-clubien. Surnommé dans un premier temps « Amokachi » en référence à l’attaquant nigérian, il a ensuite gagné le sobriquet de « Korando » pour sa capacité à échapper aux défenses adverses comme le célèbre 4×4.
Avec l’AS Vita Club, il a remporté la Coupe du Congo en 1994, marquant même un penalty lors de la finale victorieuse contre Sanga Balende. En club, il a également atteint les demi-finales de la Ligue des Champions africaine en 1995, inscrivant 3 buts dans la compétition. Sur le plan individuel, sa vivacité lui avait valu d’être sélectionné avec les Léopards de la RDC.
Mais c’est sous les couleurs du club tunisien du CS Sfaxien qu’il a connu son plus grand succès en devenant le premier Congolais à remporter la Ligue des Champions africaine, en 1999. Après avoir porté les couleurs de différents clubs africains et belges et en Allemands Jean Mukul Korando avait pris sa retraite sportive en 2005.
Sa disparition plonge le football congolais dans une grande tristesse. Celui qui avait émerveillé les stades par sa vitesse et sa technique laissera le souvenir d’un attaquant talentueux qui a honoré les couleurs de son pays. L’AS Vita Club et la RD Congo perdent l’une de leurs légendes.