Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), le ministre de la Communication et Médias a souligné que « contraindre des victimes à manifester aux côtés de leurs bourreaux ne modifiera jamais l’image tristement et mondialement connue de tortionnaire et de criminel collée au père, le Rwanda, et au fils, le M23 ».
Il a également mis en garde contre les méthodes de répression utilisées pour imposer une adhésion forcée, évoquant le recours au fouet, aux travaux forcés et à d’autres sévices infligés aux populations qui s’opposent à l’occupation. Selon lui, en effet, ces pratiques ne parviendront jamais à éteindre « la flamme de la résistance et du patriotisme qui illumine l’âme de nos compatriotes dans les parties sous occupation ».
Le porte-parole du gouvernement estime que cette persistance dans la violence et la coercition démontre le manque total de popularité de ceux qui gouvernent par la peur et le crime. « Aucune adhésion ne peut s’obtenir dans la contrainte », a-t-il martelé, rappelant que la légitimité ne saurait naître de la violence.
Patrick Muyaya a réaffirmé l’engagement de l’État congolais en faveur de la justice, prévenant que « pour chaque crime, il y aura une réponse judiciaire ».
Christian Okende
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